Avec plus de deux millions d’albums vendus en moins de cinq ans, Anggun, chanteuse d’origine indonésienne à la notoriété internationale, est une des plus grandes réussites francophones à l’export. Ses chansons de soul exotique, teintées de classe française, lui assurent un triomphe à travers le monde. Et ses collaborations avec DJ Cam, Tété et Diam’s attestent d’autres facettes de sa personnalité. Ses succès, pas uniquement commerciaux mais culturels, lui ont permis de recevoir la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres du Ministre de la Culture en 2004.
Portrait.
Eté 1997. Âgée de 25 ans, Anggun lance le tube de l’été : "La neige au Sahara", un titre à travers lequel la chanteuse impose son charisme sur toutes les ondes. L’année suivante, l’album "Au nom de la lune", comprenant cet énorme succès, et ses déclinaisons internationales, "Snow on Sahara" et "Anggun" (en Indonésie), paraissent dans 35 pays.
En dépit d’un excellent début, la chanteuse poursuit sa carrière sans précipitation. Assorti de sa version anglaise "Chrysalis", son deuxième album "Désirs contraires" paraît en 2000.
Anggun participe à l’écriture de toutes les chansons, et l’œuvre qui en résulte est véritablement à son image, celle d’une femme plurielle, qui trouve ses racines dans de multiples cultures.
En 2005 arrive "Luminescence", le troisième album, à nouveau en deux versions et assorti de deux éditions spéciales supplémentaires parues dans le courant de l’été 2006.
Au-delà de la gloire, Anggun a su rester humble. Elle fait, du reste, plus penser à une rêveuse romantique qu’à une femme fatale.
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